MOSCOU, 13 février. /TASS/. Les pays de l’Opep (à l’exception de l’Iran, de la Libye et du Venezuela), participant à l’accord Opep+, ont réduit leur production de pétrole de 226.000 barils par jour (bpj) à 21,368 millions de bpj en janvier 2024, principalement en raison des baisses de production en Algérie, en Irak et au Koweït, selon le rapport de février de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Depuis 2024, de nouveaux objectifs de production sont mis en place dans le cadre de l’accord Opep+. En tenant compte de tous les changements, y compris la révision des quotas pour le Congo et le Nigeria, ainsi que le retrait de l’Angola de l’Opep, le quota actualisé pour les neuf pays de l’Opep participant à l’accord Opep+ est de 23,835 millions de bpj. En janvier, la production réelle de ces pays s’est élevée à 21,368 millions de bpj, soit 2,467 millions de bpj de moins que le niveau stipulé dans l’accord Opep+.
Toutefois, les paramètres de l’accord Opep+ ne tiennent pas compte des baisses volontaires de la production auxquelles un certain nombre de pays de l’Opep+, y compris certains pays de l’Opep, adhèrent. Ces réductions totalisent 1,66 million de bpj. Par ailleurs, l’Arabie saoudite réduira sa production de 1 million de bpj supplémentaire à partir de juillet jusqu’à la fin du premier trimestre 2024, tandis que l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït et l’Algérie réduisent volontairement leur production de 572.000 bpj au cours du premier trimestre.
Neuf des douze membres de l’Opep participent à l’accord Opep+ sur la réduction de la production de pétrole, l’Iran, la Libye et le Venezuela étant exemptés de ces mesures. En janvier, la production de pétrole du Venezuela a augmenté de 14.000 bpj pour atteindre 796.000 bpj, celle de la Libye a diminué de 162.000 bpj pour atteindre 1,015 million de bpj, et celle de l’Iran a diminué de 5.000 bpj pour atteindre 3,163 millions de bpj.
