WASHINGTON, 12 novembre /TASS/. L’administration américaine estime que les volumes de l’offre de pétrole sur les marchés mondiaux permettent encore de réduire de manière significative les achats de pétrole à l’Iran par d’autres pays. C’est ce qu’indique un mémorandum signé par le président américain Joe Biden et distribué par le service de presse de la Maison-Blanche samedi.
Il ressort de ce document que le dirigeant américain, se fondant sur les résultats d’une « étude approfondie » des informations qui lui ont été fournies sur la situation de l’économie mondiale, est parvenu à la conclusion que les marchés « disposaient d’une offre suffisante de pétrole et de produits pétroliers en provenance de pays autres que l’Iran ». Cela permet une « réduction significative du volume » des achats de carburant à Téhéran par les « institutions financières étrangères ».
M. Biden a déclaré qu’il « continuerait à suivre de près cette situation ». Cette note a été envoyée au secrétaire d’État américain Antony Blinken, à la secrétaire au Trésor Janet Yellen et à la secrétaire à l’Énergie Jennifer Granholm.
Le régime de sanctions de Washington exige depuis 2012 que le président examine régulièrement si les États-Unis doivent continuer à chercher à ce que les autres pays refusent totalement d’acheter du pétrole iranien ou si une exception peut être faite au vu de la situation sur le marché mondial de l’énergie. Le précédent gouvernement américain, dirigé par Donald Trump, avait pour politique d’essayer de réduire à zéro les exportations de pétrole iranien et les revenus en devises fortes que Téhéran en tirait.
