Actualité de l'industrie pétrolière

Actualité

La République tchèque ne peut pas encore renoncer complètement au pétrole russe

red and white boat on water near brown concrete building during daytime

PRAGUE, 28 août. /TASS/. À l’heure actuelle, la République tchèque ne peut pas renoncer complètement aux livraisons de pétrole russe, a rapporté le ministre tchèque de l’Industrie et du Commerce, Jozef Sikela, lors d’une réunion avec des diplomates tchèques.

« Le passage immédiat aux sources uniquement non russes [de pétrole] est impossible » jusqu’à la fin de la construction de l’oléoduc IKL, qui reliera la République tchèque à l’oléoduc transalpin TAL dans la ville allemande d’Ingolstadt en Bavière, a expliqué le ministre tchèque.

« Après la fin du projet [de l’oléoduc] TAL+ et une augmentation considérable de la capacité de l’oléoduc transalpin (TAL), il sera possible d’arrêter toutes les livraisons de Russie par l’oléoduc Droujba », a déclaré Jozef Sikela.

La construction de l’oléoduc IKL devrait être achevée en 2025. 1,6 milliard de couronnes (environ 80 millions de dollars) ont été allouées à sa construction. Après la mise en service d’IKL, la République tchèque recevra 4 millions de tonnes de pétrole par an de plus. Le projet a été élaboré par la société d’État tchèque Mero.

L’oléoduc TAL relie la ville portuaire de Trieste, dans le nord-est de l’Italie, où environ 400 pétroliers arrivent chaque année, à Ingolstadt, en Allemagne.